Résumé du livre « Mettre en pratique le pouvoir du moment présent »
La liberté commence quand vous prenez conscience
que vous n’êtes pas cette entité, c’est-à-dire le penseur.
En sachant cela, vous pouvez alors surveiller cette entité.
Dès l’instant où vous vous mettez à observer le penseur,
un niveau plus élevé de conscience est activé.
Vous comprenez petit à petit qu’il existe
un immense royaume d’intelligence au-delà de la pensée
et que celle-ci ne constitue qu’un infime aspect de cette intelligence.
Vous réalisez aussi que toutes les choses vraiment importantes
– la beauté, l’amour, la créativité, la joie, la paix –
trouvent leur source au-delà du mental.
Et vous commencez alors à vous éveiller.
1. Accéder au pouvoir du moment présent
L’être et l’illumination
L’être existe au delà et au cœur de toute forme. L’illumination, c’est trouver votre vraie nature au-delà de tout nom et de toute forme. C’est s’élever au-delà de la pensée. Au -delà de l’illusion que de penser qu’il y a vous et un « autre ». Vous ne faites qu’un avec tout ce qui est. Ce n’est pas tant que vous utilisez votre mental : c’est qu’en général vous ne vous en servez pas du tout car c’est lui qui se sert de vous.
Comment se libérer du mental ?
- Observez le penseur. Distinguez la voix dans votre tête et le témoin qui observe et écoute la voix : il y a quelqu’un qui l’écoute et l’observe.
- Lorsqu’une pensée s’efface et qu’une autre apparaît, pensez à cet intervalle de non-mental et essayez de le prolonger. Laissez-vous transporter au-delà de ce que vous preniez pour votre moi.
- Porter l’attention sur le moment présent, (l’essence même de la méditation).
- Portez l’attention au plus bénin des actes ou gestes de votre quotidien.
L’ego
Est le faux moi créé par l’identification inconsciente au mental. Sa préoccupation est de maintenir le passé en vie car sans lui qui seriez-vous ? Il se projette constamment dans le futur pour assurer sa survie. Le secret de la libération demeure dans l’instant présent.
L’origine de la peur
Tant que vous êtes identifié à votre mental, à vos pensées, l’ego mène votre vie. L’émotion suscitée par le mental est la peur. Toute peur revient à la peur qu’a l’ego de la mort. Le besoin compulsif d’avoir raison et de vouloir donner tort à l’autre (en défendant la position mentale à laquelle vous vous êtes identifié) est dû à la peur de la mort. Avoir tort signifie mourir. Le pouvoir sur les autres est de la faiblesse déguisée en force.
Le moment présent est le seul que vous avez
- Faites de l’instant présent le point de mire principal de votre vie. Maintenant est votre lieu de résidence principal. Dites lui toujours oui.
Passé et futur sont deux illusions. Le mental cherche continuellement à dissimuler l’instant présent derrière le passé et le futur. Rien de s’est jamais produit dans le passé : cela s’est produit dans le présent. Rien ne se produira jamais dans le futur : cela se produira dans le présent.
Accéder au pouvoir du moment présent
- Sortez de la dimension temporelle autant que vous le pouvez dans le quotidien. Soyez présent en tant qu’observateur de votre pensée. Remarquez la répétitivité avec laquelle votre attention se fixe sur le passé ou le présent. S’identifier au mental, c’est lui donner de l’énergie. Regardez la pensée et vous sentirez la présence calme qui observe de derrière le contenu du mental. L’énergie devient présence.
Comment se défaire du temps psychologique ?
Désirez-vous toujours être ailleurs que là où vous êtes ? Le faire est-il un moyen d’arriver à une fin ? Attendez-vous un homme ou une femme pour donner sens à votre vie ?… Si votre mental traîne un lourd fardeau du passé, vous répéterez les mêmes expériences car sans présence, le passé se perpétue de lui-même. Si tous les problèmes qui sont d’après vous la cause de votre souffrance s’effaçaient par magie, sans que vous soyez devenu plus présent et plus conscient, vous vous retrouveriez avec les mêmes problèmes, comme si une ombre vous suivait où que vous alliez.
- La clé de la liberté, c’est la présence. Vous ne pouvez être libre que dans le moment présent.
- Votre vie est réelle. Fixez votre attention sur le présent. Essayez de voir si vous avez un problème en ce moment même. Avez-vous un problème maintenant ? Il est impossible d’avoir un problème lorsque l’attention est totalement dans le présent.
- Ecoutez, touchez, sentez, voyez, observez votre respiration, l’air qui entre et sort de vos poumons, sentez l’énergie de l’air qui circule dans votre corps. Reconnaissez en chaque chose son « être là ».
Tous les problèmes sont des illusions du mental.
Le mental adore les problèmes car ils vous confèrent une identité. Avoir un problème veut dire que vous vous appesantissez mentalement sur une situation sans véritable intention de passer immédiatement à l’action. Ou alors, vous entretenez le fardeau malsain de la centaine de choses que vous ferez peut-être ou pas au lieu de fixer votre attention sur la chose que vous pouvez faire maintenant.
La joie de l’être
- Demandez-vous s’il y a de la joie et de la légèreté dans ce que vous entreprenez. S’il n’y en a pas c’est que le temps a pris le dessus et que le moment présent est passé à l’arrière-plan. Honorez le présent.
- Ne vous préoccupez pas des résultats de vos actions. Portez l’attention à l’action elle-même et le résultat arrivera.
- Une fois que vous avez goûté fugitivement à l’état de conscience intemporel, commencez un aller retour entre les dimensions du temps et de la présence. Chaque fois que vous réaliserez que vous avez perdu de vue le présent, vous saurez y rester, de plus en plus longtemps. La présence finit par devenir votre état prédominant.
Eliminer l’inconscience
Vous serez étonné de noter la rareté des moments où vous êtes vraiment bien. Vos pensées sous forme de jugement, d’insatisfaction, de projection, vous éloignent du présent. Cela se traduira sur le plan émotionnel par du malaise, de la tension, de l’ennui, de la nervosité.
- Observez les façons dont le malaise se traduit par le jugement, la résistance… Envoyez la lumière de la conscience sur tout cela.
- Prenez l’habitude d’observer votre mental, votre émotionnel. Ne vous précipitez pas pour répondre à ces questions. Dirigez votre attention vers l’intérieur. Jetez un coup d’œil en vous. Une fois que vous avez déterminé qu’il y a malaise, trouvez de quelle manière vous évitez ou niez la vie, le présent.
Ou que vous soyez, soyez-y totalement
Le stress est provoqué par le fait que l’on soit ici tout en voulant être là. Vos mécanismes mentaux engendrent de la culpabilité, de l’orgueil, de la colère, du regret, de l’apitoiement sur vous-même. Vous accélérez le processus de vieillissement de votre corps en provoquant une accumulation de passé inutile dans votre psyché.
- Laissez mourir le passé à chaque instant. Vous n’en avez pas besoin.
- Prenez conscience de votre respiration. Tout ce que vous aurez à affronter et à envisager, c’est cet instant, pas celui du mois prochain.
- Cessez d’attendre, n’en faites plus un état d’esprit. Secouez-vous.
La beauté naît dans le calme de la présence
- Au-delà de la beauté des formes extérieures, il y a plus. Elle ne vous est révélée que si vous êtes présent. Serait-il possible que cette essence indicible et votre présence soient une seule et même chose. Cette essence indescriptible serait-elle là sans votre présence ?
- Pour rester présent dans la vie quotidienne, il faut être bien ancré en soi, habiter votre corps, le sentir de l’intérieur, et découvrir que vous êtes autre chose, au-delà de la forme extérieure.
- Sans penser, dirigez votre attention sur le corps. Le sentez-vous dans toutes ses parties en même temps et comme un seul et unique champ énergétique ? Il se peut que vous perceviez votre corps sous la forme d’une image lumineuse.
- Quand vous vaquez à vos occupations quotidiennes, n’accordez pas toute votre attention à votre mental et au monde extérieur. Maintenez-en une partie vers l’intérieur. Sentez votre corps subtil et votre immobilité intérieure, et votre tranquillité qui ne vous quitte pas. Sentez votre corps en entier de l’intérieur et faites votre activité avec tout votre corps. Surveillez comme cela modifie l’état de conscience dans lequel vous êtes et la qualité de ce que vous faites.
- Juste avant de vous réveiller ou avant de vous endormir, inondez votre corps de conscience. Fermez les yeux et centrez votre attention sur les différentes parties de votre corps. Sentez dans chacune d’elles l’énergie vitale en restant 15 secondes sur chacune d’elles. Puis, parcourez votre corps à la manière d’une vague de bas en haut et de haut en bas. Sentez votre corps dans sa totalité comme un champ énergétique unique. Soyez intensément présent dans chaque cellule de votre corps.
- Chaque fois que vous avez besoin d’une réponse, cessez de penser quelques instants et prenez conscience de votre calme intérieur. Pensez avec tout votre corps, pas seulement avec la tête.
- Suivez votre respiration en maintenant votre attention sur l’inspiration et l’expiration.
2. Relations en tant que pratique spirituelle
L’amour est un état.
L’amour n’est pas à l’extérieur mais au plus profond de vous.
Il est en vous et indissociable de vous à tout jamais.
Il ne dépend pas de quelqu’un d’autre, d’une forme extérieure.
Dissiper le corps de souffrance
Plus on est à même de vivre le moment présent, plus on est libéré de la douleur, de la souffrance et du mental. Il existe 2 types de souffrance : celle que vous créez maintenant et celle qui continue de vivre en vous. Vous pouvez cessez d’en créer dans le présent et dissiper celle du passé.
Brisez l’identification au corps de souffrance.
- Observez votre corps de souffrance comme vous observez le penseur. Soyez le témoin du corps de souffrance. Il ne peut plus vous utiliser et se faire passer pour vous. Vous avez découvert votre propre force intérieure.
- Restez présent et soyez le gardien vigilant de votre espace intérieur. Observez directement le corps de souffrance : il ne peut plus contrôler votre pensée.
Lorsque vous ruminez ce que quelqu’un vous a dit ou vous a fait et ce que vous allez lui dire ou lui faire, votre corps de souffrance est vous-même. Il s’agit d’un scénario mental qui implique l’absence complète du témoin. Le corps de souffrance est l’ombre de l’ego. Il craint la lumière de votre conscience car il a peur d’être dévoilé : sa survie dépend de votre identification consciente à celui-ci et de votre peur inconsciente d’affronter la douleur qui vit en vous. Si vous ne lui accordez pas la lumière de votre conscience, vous serez obligé de la revivre sans arrêt. Le corps de souffrance est un fantôme minable qui ne fait pas le poids face au pouvoir de votre présence.
Transformez la souffrance en conscience
- Remarquez tout signe de morosité, d’irritation, d’impatience, d’humeur sombre, de fureur, de besoin de mélodrame… Saisissez le au vol et concentrez-vous sur le sentiment qui vous habite. Ne jugez pas ce sentiment, restez présent et témoin de ce qui se passe en vous. Observez.
Identification de l’ego au corps de souffrance
- Examinez la résistance à la peur de perte de votre identité. Regardez l’attachement à votre souffrance. Observez le plaisir curieux que vous tirez de votre tourment et la compulsion que vous avez d’en parler ou d’y penser. La résistance cessera si vous la rendez consciente. Vous pourrez alors accorder votre attention au corps de souffrance, rester présent en tant que témoin et amorcer la transmutation.
Vous seul pouvez le faire. Si vous trouvez quelqu’un d’intensément conscient, cela pourra accélérer les choses : votre propre lumière s’intensifiera rapidement. Une bûche qui commence à peine à brûler placée à côté d’une autre qui flambe ardemment chauffera avec beaucoup plus d’ardeur qu’au début ! Il s’agit du même feu ! Jouer le rôle du feu, c’est l’une des fonctions d’un maître spirituel.
Aussi longtemps que vous vous créerez une identité quelconque à partir de la souffrance il vous sera impossible de vous en libérer. Vous saboterez inconsciemment toute tentative faite dans le sens de guérir cette souffrance ou y résisterez d’une manière quelconque. Le corps de souffrance existe en raison de certaines choses qui se sont produites dans le passé. Si vous vous identifiez au corps de souffrance, vous vous identifiez par la même occasion au passé. La croyance que le passé est plus fort que le présent et que les autres sont responsables de ce qui vous êtes maintenant vous maintient dans la souffrance.
Des relations de dépendance aux relations éclairées
Si dans vos relations, vous connaissez aussi bien l’amour que son opposé, c’est que vous confondez amour et dépendance affective, attachement de l’ego. Un grand besoin de l’ego de se sentir plus profondément soi est temporairement comblé par l’autre. Lorsque votre partenaire cesse d’adopter les comportements qui ont comblé votre ego, les sentiments de peur et de manque, passés à l’arrière-plan pendant la relation amoureuse, refont surface. Vous rendez votre partenaire responsable de ces sentiments et vous l’agresserez avec toute la violence de votre douleur réveillée… en espérant l’amener à le faire changer de comportement. Toute dépendance naît d’un refus inconscient d’affronter sa propre douleur. Vous vous servez de quelque chose ou de quelqu’un pour dissimuler votre douleur. Les relations intimes ne sont pas la cause des souffrances intimes mais font simplement ressortir la souffrance qui se trouve déjà en vous. Toutes les dépendances atteignent un point où un jour elles ne font plus d’effet : ce qui a pour conséquence d’éveiller la douleur comme jamais. Seul le pouvoir du moment présent peut dissiper le passé et la souffrance. La réalité met un terme à l’illusion.
- Que vous viviez seul ou séparé, pour que l’amour puisse fleurir, la lumière de votre présence doit être suffisamment forte pour que vous ne vous laissiez plus contrôler par le penseur ou le corps de souffrance.
- Cessez de vous juger, cessez de juger votre partenaire. Le plus grand déclencheur de changement dans une relation est la totale acceptation de votre partenaire tel qu’il est. Il n’y a plus de tyran ni de victime, plus d’accusateur et plus d’accusé.
- Quand vous reconnaissez que vous n’êtes pas en harmonie avec vous-même, cette reconnaissance crée une atmosphère de calme qui accueille le désaccord dans un mouvement tendre et de paix. Vous ne pouvez pas vous transformer à volonté mais vous pouvez ménager un espace au sein duquel la métamorphose peut se produire afin que la grâce et l’amour puissent venir.
- Observez votre état intérieur. S’il y a de la colère, de la jalousie, de la compulsion à avoir raison, connaissez cette réalité et appropriez-vous la.
Les relations ne sont pas là pour vous rendre heureux ni pour vous combler. Si vous utilisez les relations pour trouver le salut, vous serez constamment déçu. Si vous acceptez qu’elles existent pour vous rendre conscient elles vous amèneront vers le salut. La conscience et la santé mentale ne peuvent advenir dans ce monde que par vous. Peu importe que votre partenaire coopère ou pas. Restez très vigilant et présent, restez celui qui reconnaît au lieu d’être celui qui réagit et qui juge.
- Apprenez à dire ce que vous ressentez sans faire de reproches. Laissez la personne s’exprimer. Rester ouvert et non sur la défensive. Tous les scénarios destinés à renforcer l’ego et ses besoins deviendront désuets.
Si votre partenaire est encore identifié au mental et au corps de souffrance alors que vous en êtes libéré, cela représentera un défi de taille pour votre partenaire. L’ego trouve très menaçant de ne plus rencontrer d’ennemis, de conflits, de disputes. Son corps de souffrance exige une réaction et il ne l’obtient plus…
3. Acceptation et lâcher-prise
Lorsque vous lâchez prise face à ce qui est
et que vous devenez donc totalement présent, le passé perd tout pouvoir.
Le royaume de l’Etre, qui était masqué par le mental se révèle.
Tout à coup, un grand calme naît en vous, une insondable sensation de paix.
Et au cœur de cette paix, il y a une grande joie.
Et au cœur de cette joie, il y a l’amour.
Et au cœur de tout cela, il y a le sacré, l’incommensurable.
Ce à quoi on ne peut attribuer de nom.
Acceptation de l’instant présent
Le cycle de l’involution est absolument essentiel à la réalisation spirituelle. Le bonheur et le malheur ne font qu’un. Seule l’illusion du temps les sépare. Rien ne dure. Soit les choses se terminent, soit elles changent.
- Quand on n’offre aucune résistance à la vie, on se retrouve dans un état de grâce et de bien-être. Cet état ne dépend plus des circonstances, bonnes ou mauvaises. La peur de perdre ne sera plus puisque la dépendance ne sera plus là.
- Observez n’importe quel animal. Laissez-lui vous enseigner ce qu’est l’acceptation, l’ouverture totale au présent, l’intégrité, être vous-même, vrai et à ne faire qu’un.
- Chaque fois que vous remarquerez que la négativité se manifeste en vous, regardez la comme un précieux signal qui vous dit : réveille-toi, sois présent, sors de ta tête !
- Sentez que vous devenez transparent, permettez au bruit ou à tout ce qui vous cause une réaction négative, de passer à travers vous.
- Quelqu’un vous dit quelque chose de blessant ou de désagréable, n’offrez aucune résistance à ce qui est proféré, comme s’il n’y avait personne à blesser. Ne la laissez pas contrôler votre état intérieur.
- Ne pas cherchez la paix ! Ne cherchez pas à trouver un quelconque autre état que celui dans lequel vous êtes dans le présent. Sinon, vous instaurerez une résistance inconsciente. Pardonnez-vous de ne pas être en paix. Acceptez totalement l’absence de paix, celle-ci se métamorphosera en paix. Tout ce que vous acceptez totalement vous conduit à la paix. C’est le lâcher-prise ! L’illumination.
La nature de la compassion
La compassion c’est la conscience que vous avez un lien profond qui vous unit à toutes les créatures. Rappelez-vous ce que vous avez en commun avec toutes les créatures de la terre que vous serez tous des cadavres en décomposition, un amas de poussière et puis, plus rien du tout !
La sagesse du lâcher prise
Le lâcher-prise c’est l’acceptation inconditionnelle du moment présent. C’est renoncer à la résistance intérieure qui s’oppose à ce qui est.
. Si vous estimez que les circonstances de votre vie sont insatisfaisantes ce n’est qu’en lâchant prise que vous pouvez rompre le comportement inconscient de résistance qui perpétue justement ces circonstances.
. Commencez par reconnaître qu’il y a résistance. En vous faisant le témoin de cette résistance, vous verrez qu’elle ne sert à rien.
. Lorsque vous dites non à quelqu’un, veillez à ce que ce non ne soit pas en réaction mais le résultat d’une prise de conscience, d’un discernement clair de qui est juste ou pas pour vous dans le moment.
. Si vous ne parvenez pas à accepter ce qui est, c’est que vous ne pourrez jamais accepter les autres tels qu’ils sont. Vous jugez, critiquez, essayez de les changer…
. Quand vous commencez à vous disputer, observez d’abord à quel point vous vous tenez sur la défensive lorsque l’autre attaque votre position ou sentez la force de votre propre agressivité lorsque vous attaquez la position de l’autre personne. C’est l’énergie de l’ego. Vous la conscientiserez en la reconnaissant. Un jour au milieu d’une dispute, vous réaliserez que vous avez le choix de réagir ou de ne pas réagir.
Transformer la maladie et la souffrance
Quand la souffrance est profonde, vous ressentez sans doute une forte pulsion à vouloir y échapper plutôt que de lâcher prise. Il n’y aucune échappatoire. Quand il n’y a pas moyen de s’en sortir, il y a toujours moyen de passer à travers.
- Imaginez un rayon de soleil ayant oublié qu’il fait partie inséparable du soleil et qu’il s’imagine obligé de lutter pour survivre, pour se façonner une identité autre que le soleil. Ne pensez vous pas que la mort de cette illusion serait incroyablement libératrice ?
- Vous ne pouvez pas vraiment vous pardonner, ainsi qu’aux autres, aussi longtemps que vous cherchez votre identité dans le passé. C’est seulement en accédant au pouvoir de l’instant présent, qu’il peut y avoir un véritable pardon. Cela rend le passé impuissant et vous permet de réaliser profondément que rien de ce que vous avez fait ou de ce qu’on vous a fait n’a pu le moins du monde toucher l’essence radieuse de votre Etre. Le concept du pardon devient alors inutile.
La présence est la clé, le présent l’est aussi !
Laurence de Vestel, mai 2011 – © Oltome.com
Si vous avez aimé « Mettre en pratique le pouvoir du moment présent », vous aimerez sans doute du même auteur : » Nouvelle terre »
« Mettre en pratique le pouvoir de l’instant présent » d’Eckhart Tolle est pour moi un des livres de transformation intérieure le plus puissant. Rien d’étonnant à ce qu’il se soit vendu à plus de 10.000.000 d’exemplaires dans le monde entier et qu’il ai été traduit en 30 langues ! Ce livre nous apprend en profondeur à devenir un observateur de nos pensées, à calmer notre esprit, à habiter son corps, à se dissocier de nos peurs, souffrance, jugements. Nous découvrons que nous sommes bien plus que ce nous croyons être. A mettre dans toutes les mains… Mettre en pratique le pouvoir du moment présent est à lire et à relire sans modération !
Mon mantra préféré…
La liberté commence quand vous prenez conscience
que vous n’êtes pas cette entité, c’est-à-dire le penseur.
En sachant cela, vous pouvez alors surveiller cette entité.
Dès l’instant où vous vous mettez à observer le penseur,
un niveau plus élevé de conscience est activé.
Vous comprenez petit à petit qu’il existe
un immense royaume d’intelligence au-delà de la pensée
et que celle-ci ne constitue qu’un infime aspect de cette intelligence.
Vous réalisez aussi que toutes les choses vraiment importantes
– la beauté, l’amour, la créativité, la joie, la paix –
trouvent leur source au-delà du mental.
Et vous commencez alors à vous éveiller.