Résumé du livre « Rien qu’une bête » de Franz-Olivier Giesbert
Charles Aubignan est un « jeune » septuagénaire. Très sensible à la souffrance animale, il est devenu un vegan convaincu. Lors de vacances, il rencontrent Laura et Patrick Glostrob qui sont les propriétaires et gérants d’une vieille porcherie de La Motte du Caire destinée à devenir le Refuge des Martyrs de l’Humanité… Ils déjeunent à trois, et Charles dit une chose qu’il n’aurait jamais dû dire : « Nous, les défenseurs de la cause animale, nous devrions frapper un grand coup pour que leurs yeux s’ouvrent enfin »… Et là, l’enfer de Charles commence.
Pour dénoncer le sort fait aux animaux, Charles s’engage à subir celui d’un cochon voué à l’abattage. Il passe un contrat avec Laura et Patrick dans lequel Charles précise qu’il leur appartient corps et âme et que c’est à sa demande qu’il sera engraissé comme une bête à viande où il vivra dans le noir comme un porc à l’engrais et avec son auge comme seul horizon. « Une grande aventure commence pour moi et elle sera l’occasion de montrer jour après jour, à travers mon cas, l’atroce condition des bêtes à viande, vue de l’intérieur. Bien sûr, je ne suis pas naïf, je sais qu’il y aura des moments difficiles, très douloureux même, mais je m’y suis préparé. Je suis prêt à supporter l’insupportable, parce que je sais que cette expérience ouvrira enfin les yeux du monde entier. »
L’idée est de montrer le processus d’avilissement avec un récit, des livres, des vidéos scandaleuses et horrifiantes diffusées sur les réseaux sociaux qui réveilleraient le genre humain et interpelleraient tous les humains carnivores. C’est quand on se donne que la vie sert à quelque chose et celle de Charles va servir à la cause animale dont il sera l’emblème.
Laurence de Vestel, Juin 2021 – © Oltome.com
« Rien qu’une bête » est un roman assez dérangeant… Avec son sous-titre, « n’ayez pas peur ce n’est qu’un roman », le ton est donné. « Le roman noir d’une métamorphose porcine » titrait assez justement un quotidien français. En mettant un humain en situation d’un cochon destiné à devenir de la viande, l’auteur espère que l’empathie pour les animaux sera enfin réveillée. Pourquoi pas ? Franz-Olivier Giesbert se montre des plus inventifs pour convertir au végétarisme… « Rien qu’une bête » agit bien mais moins touchant que « L’animal est une personne » que j’ai préféré de loin !
Franz-Olivier Giesbert, grand défenseur de la cause animale, présente son dernier roman « Rien qu’une bête ». Il y raconte son enfance, son amour des animaux et d’où vient son amour des animaux.