Résumé du livre de Marlo Morgan
Marlo Morgan est invitée à vivre une extraordinaire aventure auprès du Peuple Vrai, une tribu d’aborigènes australiens. Elle accepte de se dépouiller de ses bijoux, de ses cartes de crédit, de ses chaussures, de ses vêtements pour être propulsée pieds nus durant 3 mois dans le bush australien accompagnée par les Hommes Vrais. Avec eux, elle traverse le désert jusqu’à la « Colline sacrée », sous le soleil brûlant, presque sans boire et sans manger. La « Mutante » comme la nomment ses compagnons va apprendre à remplacer les médicaments par les plantes, les jetons de téléphone par la télépathie, la psychologie par la communion avec les animaux. Elle apprend à recevoir les dons généreux du hasard, à entendre les messages de la nature auxquels nous sommes devenus sourds. Elle se familiarise avec une sagesse vieille de cinquante mille ans, aux pulsations d’une vie très ancienne et se reconnecte au monde de pureté oublié. Après 3 mois, les Hommes Vrais la juge digne d’être initiée aux secrets de leur philosophie et de leur sagesse vieilles de 50 000 ans afin qu’elle nous transmette leur message en guise d’offrande à notre humanité en perdition, pour retrouver les Valeurs perdues, pour comprendre que la Vérité est en nous.
EXTRAITS
« C’est par la télépathie que les êtres humains sont supposés communiquer. Les différents langages, les alphabets variés sont des obstacles qu’il convient d’écarter quand les gens se parlent de cerveau à cerveau. Mais dans mon monde, où les gens volent l’administration, fraudent le fisc et ont des liaisons secrètes, cela ne marcherait pas. Mon peuple ne supporterait pas d’avoir véritablement l’esprit ouvert. Nous avons trop de duplicité, de blessures et d’amertume à cacher. »
« Le Vrai Peuple ne pense pas que la voix est faite pour parler : pour cela, nous avons notre centre cœur/tête. Si la voix sert à la parole, on a tendance à se livrer à des petits échanges verbaux inutiles et moins spirituels. La voix est faite pour chanter, pour célébrer, pour guérir. »
« Pour les membres de la tribu, la vie est mouvement, progression, changement. Ils parlent d’un temps vivant et d’un temps non vivant. Les gens ne sont pas vivants quand ils sont en colère, dépressifs, quand ils s’apitoient sur eux-mêmes ou sont hantés par la peur. Tous les gens qui respirent ne sont donc pas vivants : le fait de respirer avertit simplement que le corps ne doit pas être mis en terre ! C’est bien d’exprimer des émotions négatives pour vérifier ce qu’on éprouve, mais il n’est pas sage d’en rester là. »
« Le Vrai Peuple boucle la boucle de chaque expérience. Nous ne la laissons pas s’effilocher, inachevée comme le font les Mutants. Quand tu t’en vas en gardant au fond du cœur de mauvaises pensées envers une personne et que le cercle n’est pas fermé, la chose se répétera plus tard dans ta vie et tu ne souffriras pas une seule fois mais maintes et maintes fois jusqu’à ce que tu aies appris la leçon. Il est bon de rendre grâce et de bénir de partir en paix. »
« Pour les Hommes du Peuple Vrais, ce que les Mutants appellent Dieu, ils ont du mal à le définir parce qu’ils sont des drogués de la forme. Pour nous, l’Un n’a ni taille, ni forme, ni poids. L’un est essence, créativité, pureté, amour, énergie illimitée et sans freins. »
« Il semble que les Mutants aient dans leur vie une chose appelée sauce. Ils connaissant la vérité, mais celle-ci est enfouie sous les liants et les épices des convenances, du matérialisme, de l’insécurité et de la peur. Ils ont aussi dans leur vie une chose appelée glaçage et qui paraît correspondre à la façon dont ils gaspillent presque tous les instants de leur vie en projets superficiels, artificiels, temporaires, agréables au goût et jolis et passent très peu de vrais moments à développer leur être éternel. »
« Mais la grande différence entre les humains de notre époque et ceux des origines, c’est que les Mutants sont habités par la peur. Le Vrai Peuple ne connaît pas la peur. »
« Quand la pensée devient souple, les articulations deviennent souples. Plus de douleurs, c’est fini. »
« Les Mutants possèdent des caractéristiques spécifiques. Primo, ils ne peuvent plus vivre à l’extérieur et la plupart d’entre eux meurent sans savoir ce que c’est que de s’être offert, nu, à la pluie. Ils passent leur temps dans des immeubles chauffés et rafraîchis par des moyens artificiels et, à l’extérieur, ils souffrent de coups de soleil et de coups de chaleur à une température normale. Secundo, les Mutants n’ont plus le bon système digestif du Vrai Peuple. Ils doivent réduire leurs aliments en poudre ou en purée, les cuisiner, les conserver. Ils consomment davantage d’aliments non naturels que d’aliments naturels. Ils en sont arrivés à développer des allergies aux aliments de base et aux pollens de l’air. Parfois, les bébés des Mutants ne tolèrent même pas le lait de leur mère. »
« Le Vrai Peuple pense que nous ne sommes pas des victimes de la maladie par hasard et que notre corps physique est le seul moyen que possède la conscience éternelle, en nous, de communiquer avec notre personnalité consciente. »
« Le Vrai Peuple n’a jamais accordé beaucoup de signification aux cadavres humains et enterre souvent ses morts dans une fosse peu profonde, car il lui semble correct qu’ils retournent dans la terre pour être recyclés, comme tout élément de l’univers. Certains Aborigènes veulent maintenant être laissés sans sépulture dans le désert de façon à devenir aliment pour le royaume animal qui fournit la nourriture avec tant de loyauté dans le cycle de la vie. Le Vrai Peuple sait où il va quand il rend son dernier soupir. Quand on a cette certitude, on part paisible et confiant. »
Laurence de Vestel, Janvier 2016 – © Oltome.com
Message des hommes vrais au monde mutant, est le livre que Marlo Morgan a été invitée à écrire par le Peuple Vrai, une tribu d’aborigènes australiens, de son aventure incroyable. Il s’agit d’une fiction purement inventée de sa part… mais ce n’est pas grave, c’est très beau tout de même !
Marlo Morgan accepte de se dépouiller de ses bijoux, de ses cartes de crédit, de ses chaussures, de ses vêtements. Elle est propulsée pieds nus durant 3 mois dans le bush australien accompagnée par les Hommes Vrais. Avec eux, elle traverse le désert jusqu’à la « Colline sacrée », sous le soleil brûlant. Pratiquement sans boire et sans manger, la « Mutante » comme la nomment ses compagnons va apprendre à vivre « vrai ». Elle apprend à remplacer les médicaments par les plantes, les jetons de téléphone par la télépathie, la psychologie par la communion avec les animaux. Les hommes vrais lui apprennent à recevoir les dons généreux du hasard, à entendre les messages de la nature auxquels nous sommes devenus sourds. Elle se reconnecte au monde de pureté oublié.
Après 3 mois de traversée dans le bush, les Hommes Vrais la juge digne d’être initiée aux secrets de leur philosophie et de leur sagesse vieilles de 50 000 ans. C’est ainsi, que Marlo Morgan a pu nous transmettre leur message en guise d’offrande à notre humanité en perdition. A fin de retrouver nos Valeurs perdues, pour comprendre que la Vérité est en nous.
Marlo Morgan est une écrivaine américaine, née en 1937. Elle est l'auteur du Best-seller "Message des hommes vrais au monde mutant" (1990) qui relate son initiation chez les aborigènes d'Australie. Au départ, l'histoire n'est qu'un support de marketing pour la distribution d'huiles essentielles d'abréagissants à thé. Mais le récit connait un succès incroyable. Après avoir vendu plus de 250.000 exemplaires, elle vend en 1994 les droits d'auteurs pour 1,7 millions de dollar. Elle commence à donner partout des conférences sur le sort des aborigènes. United Artistes achète les droits pour en faire un film. Mais, à cette annonce, huit aborigènes se rendent aux Etats Unis pour démentir l'expérience de Marlo Morgan. Celle-ci s'est excusée auprès des aborigènes et a admis que que son livre était une pure fiction. Le film n'a pas pu sortir.
