Résumé du livre de Jean Giono
Jean Giono raconte cette rencontre fabuleuse qu’il fit en Provence, alors qu’il était tout jeune, avec un berger, Elzéard Bouffier. Chaque jour, lorsque Elzéard partait sortir son troupeau, il emmenait avec lui un seau de glands qu’il avait soigneusement triés la veille. Giono est troublé par homme paisible que rien ne semblait déranger. Après la première guerre mondiale, Giono se remet à penser à ce berger planteur d’arbres et décide de lui rendre visite. Elzéard avait imperturbablement continue à planter, ne s’étant pas du tout soucié de la guerre.
Giono assiste alors à un spectacle inoubliable ! La région qu’il avait vue et quitté 5 ans auparavant avait l’allure d’un désert. Et voilà que les petits chênes plantés lors de sa dernière visite étaient plus hauts que lui ! Une forêt de 11 km de long et de 3 km de large avait émergé. Il y avait des chênes, des hêtres, des bouleaux, des buissons, des bosquets, des rivières, une magnifique faune sauvage. A partir de 1920, Giono rendra visite à Elzéard tous les ans. Il suivra la destinée de cet homme solitaire jusqu’à sa mort. Elzéard avait donné sa vie pour faire revivre son pays qui manquait d’arbres. Il avait jugé que « n’ayant pas d’occupations très importantes, il avait résolu de remédier à cet état de choses… » En prenant plaisir à vivre lentement.
Jean Giono vit Elzéard Bouffier pour la dernière fois en juin 1945. Elzard mourut paisiblement à l’hospice de Banon à 89 ans en 1947, en laissant derrière lieu une oeuvre digne de Dieu !
« Quand on se souvenait que tout était sorti des mains et de l’âme de cet homme – sans moyens techniques – on comprenait que les hommes pourraient être aussi efficaces que Dieu dans d’autres domaines que la destruction. »
« Quand je réfléchis qu’un homme seul, réduit à ses simples ressources physiques et morales, a suffi pour faire surgir du désert ce pays de Chanaan, je trouve que, malgré tout, la condition humaine est admirable. Mais, quand je fais le compte de tout ce qu’il a fallu de constance dans la grandeur d’âme et d’acharnement dans la générosité pour obtenir ce résultat, je suis pris d’un immense respect pour ce vieux paysan sans culture qui a su mener à bien cet œuvre digne de Dieu. »
Laurence de Vestel – ©Oltome.com 2021
« L’homme qui plantait des arbres » de Jean Giono, un livre exceptionnel que toutes les écoles devraient réactualiser d’urgence. Un texte simple et court de 35 pages qui nous fait rencontrer un berger, Elzéard. Un homme extraordinaire qui plante une forêt sur 11 km de long et 3 km de large sur 40 années, gland par gland. Une des premières lectures d’Oltome qui a semé de bonnes graines dans son coeur et dans son esprit.
Publiée en 1953, « L’Homme qui plantait des arbres » est aujourd’hui une véritable inspiration en matière d’écologie. Dans cette histoire, Elzéard Bouffier, un berger, reboise sa campagne provençale. Ce travail de toute une vie est comparée par le narrateur à une « oeuvre de Dieu ». Le berger a trouvé le bonheur simple et vrai au sein de la forêt qu’il a contribué à créer. Une forêt qui va permettre la création d’un village et faire vivre de nombreuses familles. C’est une forme de développement durable avant l’heure. Une sacrée leçon de Vie et de respect pour notre Terre !
« En 1953, le magazine américain The Reader’s Digest demanda à Giono d’écrire quelques pages pour la rubrique bien connue « Le personnage le plus extraordinaire que j’aie jamais rencontré « . Quelques jours plus tard, le texte, « L’homme qui plantait des arbres », tapé à la machine, était expédié. La réponse ne se fit pas attendre longtemps : réponse satisfaite et chaleureuse. C’était tout à fait ce qui convenait !
Quelques semaines passèrent. Un beau jour Giono descendit de son bureau. Il venait de recevoir une deuxième lettre du Reader’s Digest. Bien différente de la première : on l’y traitait d’imposteur…
Giono trouvait la situation cocasse, mais ce qui prédominait en lui à l’époque, c’est la surprise qu’il puisse exister des gens assez sots pour demander à un écrivain, donc inventeur professionnel, quel était le personnage le plus extraordinaire qu’il ait rencontré, et pour ne pas comprendre que ce personnage était forcément sorti de son imagination… »