Slavomir Rawicz était officier de cavalerie polonaise de la Seconde Guerre mondiale. Ayant été capturé par les Soviétiques lors du partage de la Pologne en 1939, il est déporté dans une des plus horribles prisons de Sibérie, près du cercle polaire. Avec 6 de ses camarades, il décide de s’évader. » A marche forcée » est le récit de son évasion du goulag, de cet incroyable périple de survie depuis le camp jusqu’à l’Inde, en ayant traverser le lac Baïkal, la Bouriatie, la Mongolie, le désert de Gobi, le Tibet et l’Himalaya. Le récit relate les incroyables et inoubliables moments d’amitié et d’entraide entre ces personnages unis par un destin hors norme. « A marche forcée » est publié en 1956 et se vendra à plus de 500 000 exemplaires et sera traduit dans 25 langues.
Cependant, la véracité de certains passages et de l’intégralité du récit sont remises en cause. Rawicz n’aurait rien à voir avec cette aventure ! Le récit est rempli d’anecdotes ou de détails qui se révèlent impossibles. Slavomir Rawicz a bien été envoyé au goulag en 1939, mais pour avoir tué un officier du NKVD (police secrète soviétique). Il en est sorti en 1942, à la faveur d’une amnistie générale pour les soldats polonais, et a ensuite suivi l’armée Rouge en Russie. Il serait inspiré de la traversée du fin fond de la Sibérie jusqu’en Inde… d’un ami à lui. Il
Après la guerre, Slavomir Rawicz s’est établi à Londres et est resté très discret jusqu’à la fin de sa vie, en 2004.