Romain Kacew devenu Romain Gary durant la deuxième guerre mondiale, est un célèbre romancier français d’origine russe et aussi aviateur, militaire, résistant, diplomate, romancier, scénariste et réalisateur français, de langues française et anglaise. Il est né le 21 mai 1914 à Vilnius dans l’Empire russe (actuelle Vilnius en Lituanie). Il est juif par ses deux parents de nationalité russe, Arieh Leib Kacew et de Mina Owczynska, qui deviendront polonais par la suite. Arieh Leib abandonne sa famille pour en fonder une autre. Romain, 8 ans, et sa mère Mina partent s’installer en France en 1928 et arrivent à Nice. Mina rêve d’une carrière de diplomate ou d’artiste pour son fils qui commence des études de droit à Aix en Provence et qu’il poursuivra à Paris.
Il est l’unique écrivain à avoir obtenu 2 fois le prix Goncourt. En 1935, il publie sa nouvelle, « L’Orage », qui le met un temps à l’abri du besoin. En 1937, les éditeurs refusent « Le vin des morts », son premier roman. Romain Gary est appelé au front. Romain qui a étéppelé au service militaire pour servir dans l’aviation y sera incorporé en 1938. En 1940, c’est la guerre et Romain s’engage dans les Forces aériennes françaises libres. Il prend le nom de Gary (signifiant « brûle » en russe) comme résistant.
À la libération, décoré commandeur de la Légion d’honneur , il embrasse la carrière diplomatique qui le fera voyager entre Londres, la Suisse, les États-Unis et la Bulgarie. Aux Etats-Unis, il écrit « Les Racines du ciel », premier livre sur la défense de l’environnement et sur l’écologie (nom à peine connait à l’époque) et pour lequel il reçoit le Prix Goncourt en 1956. En 1960, il publie « La promesse de l’aube », un livre d’inspiration autobiographique dans lequel Romain Gary met en scène l’amour débordant de sa mère. Romain Gary décide à partir de ce moment de se consacrer essentiellement à l’écriture. Désireux de se renouveler, Romain Gary utilise de multiple pseudonymes : Fosco Sinibaldi, Shatan Bogat, Emile Amar. Il invente une écriture vive et drôle sous le pseudo d’Emile Ajar, nom avec lequel il va gagner son deux Prix Goncourt (ce qui est théoriquement interdit) avec « La Vie devant soi » en 1975. Après la mort de Romain Gary, on apprit que, sous le pseudonyme d’Émile Ajar, il était également l’auteur de quatre romans dont la paternité avait été attribuée à son neveu Paul Pavlovitch, lequel avait assuré le rôle d’Ajar auprès de la presse et de l’opinion publique. Romain Gary révèlera la supercherie dans une oeuvre posthume « Vie et mort d’Emile Amar » en 1981.
Romain Gary avait épousé en 1963 la très belle actrice américaine Jean Seberg. Ils auront un fils. Romain et Jean tournent deux films ensemble dans lesquelles Jean est l’actrice principale. Ils divorcent en 1970 et restent assez proches. Jean Seberg se suicide en 1979 et Romain Gary, qui disait avoir fait un pacte pour ne jamais vieillir, se suicide par balle le 2 décembre 1980 à Paris, laissant une lettre mystérieuse avec l’inscription « Jour J ». Il disparaît à l’âge de 66 ans, passé à la postérité. Ses oeuvres sont traduites dans les langues du monde entier.
Plusieurs de ses livres ont été adaptés au cinéma : Les racines du ciel (1958), réalisé par John Huston avec Errol Flynn, Juliette Gréco, Trevor Howard, ( Clair de femme (1979) par Costa-Gavras, avec Romy Schneider et Yves Montand, La Vie devant soi (1977) par Moshé Mizrahi, qui remporta l’Oscar du meilleur film en langue étrangère, et dans le rôle de Madame Rosa, Simone Signoret remporta le César de la meilleure actrice, Au delà de cette limite votre ticket n’est plus valable ((1981) de George Kaczender avec Richard Harris et George Peppard, Les Cerfs-volants (2007) de Jérôme Cornuau …