"Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut." Ciceron

La paix ça s’apprend

Synthèse & résumé À propos du livre Biographie de l'auteur

Résumé du livre de Thomas d’Ansembourg : « La paix ça s’apprend »

 

« Nous devons apprendre à nous aimer comme des frères sinon nous allons nous entretuer comme des imbéciles. » Martin Luther King

« Personne ne nait haineux. » Nelson Mandela

Un être humain qui grandit dans climat d’amour, d’ouverture, de respect de son individualisme est encouragé à trouver un projet de vie qui fasse sens.  Garantir la durabilité de notre paix intérieure pour mener ce projet de vie à bien, demande une action de longue haleine et de faire appel à notre capacité de transformation personnelle dont nous disposons tous.  Celle-ci est heureusement considérable et puissante.

1. L’individu en paix

La paix ne tombe pas du ciel.  Elle se travaille, elle s’organise et se structure comme la guerre.  Pourtant, notre société actuelle ne propose aucun apprentissage pour permettre se savoir-être ensemble en paix.  Vivre en paix, ce n’est pas vivre sans conflits mais savoir vivre avec nos conflits sans que ceux-ci entraînent violence, haine ou guerre.
La paix telle que définie ici, est un état de profonde tranquillité intérieure que nous pouvons apprendre à nourrir et à ressentir dans notre relation à nous-même, dans la relation à l’autre et dans la relation à la vie.  Stimuler la paix intérieure individuelle permet de nourrir la paix extérieure communautaire.
La paix est une science… 3 méthodes permettent de travailler la paix intérieure :

  1. La pleine conscience -Pacifier sa façon d’être
  2. La communication non-violente – Pacifier sa façon d’être ensemble
  3. La bienveillance – Pacifier sa façon d’agir

Autres : TaI-chi, Yoga, Pilates, Marche silencieuse…
Ces différentes pratiques apportent au moins 4 bénéfices du fait d’être en paix :

  1. Une meilleure connaissance de soi permet de se pacifier, d’identifier les différentes parties de soi, de développer une juste estime de soi et de développer son intelligence émotionnelle.
  2. Une meilleure expression de soi-même aide à s’exprimer avec sincérité et bienveillance, à accepter et traverser les conflits, à s’exprimer avec vigueur sans violence, à faire les deuils nécessaires.
  3. Une meilleure empathie vis à vis de l’autre aide à respecter sincèrement l’altérité, à respecter l’autre tel qu’il est, à laisser tomber les rapports de force, à privilégier la relation plutôt que le résultat.
  4. Un meilleur rapport à la vie qui aide à pacifier son rapport au temps, à nourrir son inspiration, à mettre du sens à sa vie, à respecter le vivant sous toutes ses formes.

2. Une société d’individus en paix

Aujourd’hui, nos médias et nos politiques entretiennent un spectacle théâtral stimulant les divergences plutôt que les convergences.  Chacun de nous ressent les conséquences de la violence et de la détresse autour de lui si ce n’est en lui-même : ruptures, souffrances, harcèlement antidépresseurs, drogues, radicalisation, automutilation, burn-out, dépression, suicide…
Il est temps que la société se réveille de son abrutissement.  Dans l’enseignement, il est urgent que des processus soient adoptés pour contribuer à une culture du respect, de l’amour-propre et de la non-violence. L’hygiène mentale doit devenir une évidence et une routine au même titre que l’hygiène physique afin d’enrayer l’augmentation considérables des maladies psychiques d’année en année.

3. Une société en paix

Un citoyen pacifié est un citoyen pacifiant.  « La violence est l’expression d’une profonde souffrance qui ne trouve pas les mots pour se penser clairement et s’exprimer. Elle est l’expression tragique d’u manque de discernement et de vocabulaire.  Quand un être humain n’a pas les mots pour mesurer et exprimer combien il se sent seul, découragé, terrorisé, impuissant ou en rage, alors la vie bouillonne en lui.  Ainsi la violence faite au monde extérieur est le reflet spectaculaire de la violence faite au monde intérieur.  Il en résulte soit une violence explosive, exprimée sur les choses et les gens, soit une violence implosive retournée contre soi. », nous explique Thomas d’Ansembourg.  Qui n’a plus rien à gagner n’a plus rien à perdre.  Chacun de nous porte une part de responsabilité dans l’état centrifuge qui éjecte ceux qui n’ont pas réussi à se tenir au centre du système et à tourner dans le bon sens.
Les plus grands pacificateurs comme Gandhi, Mandela, Luther King avaient tous développé une vie intérieure profonde leur permettant de déjouer les pièges de l’ego et de se mettre au service du bien commun.  Leur intériorité est transformante. Nous sommes tous invités à changer de système de pensée et de références et à se demander : « Est-ce que j’entretiens le problème ou est-ce que je fais partie de la solution ? ».

Conclusion

La paix est une pratique, une hygiène de vie à laquelle nous avons besoin de nous consacrer chaque jour.  Etant donné que la vraie paix commence par la paix personnelle, il est impératif dans l’intérêt public d’investir massivement dans une vraie hygiène de conscience.  Le long terme… c’est aujourd’hui qu’il commence.
 
 
Laurence de Vestel – ©Oltome.com 2016

« La paix ça s’apprend ! Guérir de la violence et du terrorisme » de Thomas d’Ansembourg est pour le moins un livre très utile ! Un citoyen pacifié est un citoyen pacifiant.  Notre développement personnel est la clé du développement social durable.  La paix ça s’apprend et c’est indispensable pour la survie de notre planète.  Et c’est possible ! Très bel ouvrage.
Thomas d’Ansembourg est né en Belgique en 1957. Il a exercé la profession d’avocat et de conseiller juridique durant une quinzaine d’années. Parallèlement, il s’est engagé près de dix ans comme responsable bénévole d’une association dans l’aide concrète de jeunes délinquants à problèmes. Cette double approche lui a permis de s’impliquer dans la gestion des conflits avec une recherche de sens.  Dans son souhait de comprendre la difficulté d’être en général, il entreprend une psychothérapie et se forme à différentes approches psychothérapeutiques. Sa formation à la méthode de Communication Non Violente (CNV) avec son fondateur Marshall Rosenberg bouleverse sa vie.  Thomas est aujourd’hui formateur certifié en CNV.  Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont le premier en 2001 « Cessez d’être Gentil, soyez vrai », est devenu un best seller vendu à plus de 500.000 exemplaires et traduit en 26 langues.  Il a également publié « Etre heureux, ce n’est pas nécessairement confortable » (2015), « Du Je au Nous » (2014) et « La paix ça s’apprend » (2016)

Oltome - Thomas d'Ansembourg et Laurence de Vestel Thomas d’Ansembourg est né en Belgique en 1957. Il a exercé la profession d’avocat et de conseiller juridique durant une quinzaine d’années. Parallèlement, il s’est engagé près de dix ans comme responsable bénévole d’une association dans l’aide concrète de jeunes délinquants à problèmes. Cette double approche lui a permis de s’impliquer dans la gestion des conflits avec une recherche de sens. Dans son souhait de comprendre la difficulté d’être en général, il entreprend une psychothérapie et se forme à différentes approches psychothérapeutiques. Sa formation à la méthode de Communication Non Violente (CNV) avec son fondateur Marshall Rosenberg bouleverse sa vie.  "Par mon travail, j’ai à cœur de contribuer à aider les êtres humains à trouver des clés pour s’ouvrir à une vie plus heureuse, plus inspirée, rayonnante et donc généreuse. En apprenant à nous connaître en profondeur, nous devenons des citoyens plus créateurs et solidaires. Cela demande juste un peu d’apprentissage." Il est formateur certifié en CNV. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont le premier en 2001 « Cessez d’être Gentil, soyez vrai », est devenu un best seller vendu à plus de 500.000 exemplaires et traduit en 26 langues.  Il a également publié "Etre heureux, ce n'est pas nécessairement confortable" (2015), "Du Je au Nous" (2014) et "La paix ça s'apprend" (2016)
Elephant Oltome

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