Résumé du livre « Aimer sans limites »
A l’issue d’une grave dépression, Katie Byron se réveille dans sa chambre d’hôpital pour constater que sa souffrance s’est « envolée ». « J’ai compris que je souffrais quand je croyais mes pensées, que je ne souffrais pas quand je ne les croyais pas et que ce constat s’appliquait à tous les êtres humains. La liberté, c’est aussi simple que cela. J’ai pris conscience du fait que souffrir est une possibilité parmi tant d’autres. J’ai découvert en moi une joie qui ne s’est jamais éteinte, pas même une seule seconde. Cette joie réside à tout moment en chacun de nous. »
LE TRAVAIL de Katie Byron
On commence par identifier ses pensées stressantes que l’on retranscrit sur « sa feuille de travail ». L’exercice peut être refait chez soi en écrivant tout ce qu’on l’on veut !
1. Qu’est ce qui vous fâche ou vous bouleverse ?
« Je suis en colère car Paul ne m’écoute jamais et me contredit sans cesse »
2. Comment voulez vous qu’il ou elle change et fasse ?
« Je veux qu’il s’excuse et qu’il comprenne qu’il a tort »
3. Que devrait-il faire? Quels conseils pourriez-vous lui donner ?
« Paul devrait s’occuper d’avantage de lui-même et cesser de me contredire »
4. Que devrait-il faire pour que vous soyez heureux ?
« J’ai besoin que Paul m’écoute et qu’il me respecte.»
5. Que pensez vous de cette personne ?
« Paul est arrogant, méchant et inconscient »
6. Que ne voulez vous plus jamais vivre avec cette personne ?
« Je ne veux plus jamais le voir me déprécier. Je veux qu’il arrête de boire. »
Ensuite, posez vous les 4 questions suivantes :
1. Est-ce vrai ?
2. Pouvez-vous absolument être certain que cela soit vrai ?
3. Comment réagissez-vous lorsque vous croyez cette pensée ?
4. Que seriez vous sans cette pensée ?
Ensuite, retournez cette pensée « Paul ne m’écoute pas » en de multiples opposés. Recherchez trois exemples authentiques dans lesquels chaque retournement est vrai ou plus vrai que la pensée initiale.
Vers soi : Je ne m’écoute pas
Vers l’autre : Je n’écoute pas Paul
Vers l’opposé : Paul m’écoute
Le mental obéit à un processus. Nous croyons la pensée « il est égoïste » et notre mental va chercher à nous servir toutes les histoires et toutes les scènes qui nous le prouvent. Il apporte toutes les preuves qu’il peut ! Nous ne cherchons pas la vérité mais ce que nous voulons. Quand nous croyons notre pensée « il est égoïste », nous n’avons pas d’autre choix que de vivre selon cette croyance. C’est comme si vivions enfermés dans la prison qu’est cette croyance. Après avoir attaqué la personne « égoïste », notre mental fait volte-face et nous attaque car il sait la violence de nos pensées. Le mental s’épuise et ainsi commence l’addiction à la cigarette, au verre d’alcool, au sexe…
Depuis que nous sommes petits nous avons cru être un « je ». Tu t’appelles Louise et je l’ai cru. Le mental nous confère une identité, il nous donne l’impression d’avoir le contrôle d’une situation, d’être une victime. Nous faisons ce que nous faisons à cause de notre histoire qu’a créée le mental. « Je ne suis pas assez bien », « Je n’arriverais jamais sans médicament… », « Je suis indigne d’être aimé »… Quand vous croyez cela, vous créez cette réalité là. Nous essayons de changer le monde face à un sentiment négatif mais cela ne marche pas. C’est la pensée qui est à l’origine du stress, pas le monde.
Lorsque nous travaillons sur le mental, le monde change. L’esprit est le projecteur et le monde la projection. Tout ce que vous pouvez projeter, c’est ce que vous croyez, tant que vous le croyez. Après avoir remis en question votre croyance, vous ne pouvez plus projeter ce que vous ne croyez plus. Ainsi toute pensée stressante mérite une profonde investigation : « Est-ce vrai ? Puis-je être certain que c’est vrai ? »… Une pensée stressante est une bénédiction : nous sentons un stress quand nous croyons une histoire qui n’est pas vraie pour nous. « Chaque fois que vous imaginez votre enfant dans la rue, vous le mettez à la rue et vous stressez. Remarquez qu’il ne se met pas à la rue. C’est vous qui le faites ! ». Tout votre univers change quand l’esprit change. Travaillez sur votre mental et le monde suivra.
De même, les gens vont et viennent en faisant ce qu’ils croient devoir faire. Ce n’est pas d’eux dont il faut s’occuper. Ce que nous devons gérer c’est les pensées pas les personnes. Les personnes ne nous ont jamais rien fait. Ce qui nous affecte c’est notre histoire à propos de leurs actes. Pardonner c’est voir qu’un événement dont on croit qu’il a eu lieu n’a en réalité jamais eu lieu. Ce que les autres ou vous-même avez fait était ce qu’il y avait faire. Nous faisons toujours de notre mieux compte tenu de ce que nous croyions à ce moment-là. A chaque instant. Ce qui est, est. Ma voie est parfaite pour moi et c’est celle qui est dans ma vie. Je suis c’est tout. Dans la réalité, il n’existe pas de il devrait ni de ne devrait pas. Tant que nous n’aimerons pas tout ce que nous pensons, notre Travail n’est pas terminé.
En commençant à travailler sur son esprit, nous commençons à comprendre que nos pensées stressantes auxquelles nous croyons ne sont pas nécessairement vraies, et nous découvrons combien la vérité est libératrice. Réaliser que les pensées auxquelles on est resté désespérément accroché et dont on en a pas besoin provoque un immense soulagement. Lâcher le contrôle, lâcher une fausse identité, laisser le passé au passé. La réalité est toujours bien plus bienveillante que mon histoire. Dès lors, apprenons à traiter nos pensées comme nos propres enfants : joignons-nous à elles en les accueillant avec bienveillance et compréhension. Nous ne sommes pas coupables de ce que nous pensons. Nous croyions simplement ce que nous pensions voilà tout. Nous comprenons que la cause de notre souffrance était le mental, nos pensées sur le monde et pas le monde et que cela est impossible ! Maintenant que nous avons réalisé que les pensées ne sont pas personnelles, qu’elles sont comme la pluie ou le vent, l’esprit peut enfin trouver le repos. Il peut s’ouvrir et voir les moyens que nous avons pour avoir Tout ! Le Travail permet de savoir quoi faire avec la peur et d’y mettre fin.
La fin de la guerre c’est quand nous découvrons la sincérité du retournement de la pensée, le mental rencontre le mental. Le mental qui déclare « Je ne suis pas assez bien » rencontre le mental qui découvre qu’il est assez bien. En cherchant 3 raisons qui nous confirment que je suis assez bien, nous comprenons que nous sommes vraiment dignes d’être aimés ! Nous pensons selon une perspective bien plus bienveillante. Nous réalisons « qu’il n’est pas égoïste » est une vérité également, que je suis sans doute égoïste moi-même en ce moment en jugeant la personne égoïste, et de toute façon, la personne que je juge égoïste fait de toute façon de son mieux ! Lorsque nous constatons que les jugements que nous avons peuvent s’appliquer à nous-même, toute notre vie change. Chaque fois que nous remettons en question nos croyances, nous nous libérons. Plutôt que de rechercher la paix à l’extérieur de nous –mêmes (la réussite, l’argent, la beauté…), nous la trouvons à l’intérieur de nous dans l’ici et maintenant. Le revirement de la vision est radical. Le travail a de merveilleux que nous aurons tout simplement de plus en plus de mal à croire les pensées qui ne sont pas vraies à nos yeux.
« Vous traversez le désert à pied. Il fait beau. Vous baissez les yeux et vous voyez un énorme serpent à sonnette. Vous faites un bond en arrière, votre cœur bat la chamade, la peur vous paralyse… Le soleil se cache derrière un nuage et vous baisez à nouveau les yeux. Ce n’est pas un serpent… c’est une corde. La prise de conscience, c’est ça : plus jamais vous ne vous ferez peur avec cette corde. C’est impossible ! »
Laurence de Vestel, Mai 2015 – © Oltome.com
Si vous avez aimé Katie Byron, ce dont je ne doute pas, ne manques pas « J’ai besoin que tu m’aimes : est-ce vrai ? »
Après avoir lu « Aimer sans limites » de Katie Byron on n’est plus pareil. Le livre présente 15 personnes qui font « Le Travail » dans tous les domaines de la vie. « Le Travail » consiste à remettre complètement une pensée stressante en question. « Ma pensée stressante est-elle vraie ? Magnifique découverte ! Quelle libération lorsqu’on réalise que l’on peut se débarrasser des illusions et des croyances qui constituent notre mental et qui polluent et bloquent notre vie. A tout moment, on peut décider de s’en libérer … ou pas pour aimer sans limites ! Génial !
A l’issue d’une grave dépression, Katie Byron se réveille dans sa chambre d’hôpital pour constater que sa souffrance s’est « envolée ». « J’ai compris que je souffrais quand je croyais mes pensées, que je ne souffrais pas quand je ne les croyais pas et que ce constat s’appliquait à tous les êtres humains. La liberté, c’est aussi simple que cela. J’ai pris conscience du fait que souffrir est une possibilité parmi tant d’autres. J’ai découvert en moi une joie qui ne s’est jamais éteinte, pas même une seule seconde. Cette joie réside à tout moment en chacun de nous. »
Aimer avec Le Travail de Katie Byron
On commence par identifier ses pensées stressantes que l’on retranscrit sur « sa feuille de travail ». L’exercice peut être refait chez soi en écrivant tout ce qu’on l’on veut !
1. Qu’est ce qui vous fâche ou vous bouleverse ?
2. Comment voulez vous qu’il ou elle change et fasse ?
3. Que devrait-il faire? Quels conseils pourriez-vous lui donner ?
4. Que devrait-il faire pour que vous soyez heureux ?
5. Que pensez vous de cette personne ?
6. Que ne voulez vous plus jamais vivre avec cette personne ?
Ensuite, posez vous les 4 questions suivantes :
1. Est-ce vrai ?
2. Pouvez-vous absolument être certain que cela soit vrai ?
3. Comment réagissez-vous lorsque vous croyez cette pensée ?
4. Que seriez vous sans cette pensée ?
Ensuite, retournez cette pensée en de multiples opposés. Recherchez trois exemples authentiques dans lesquels chaque retournement est vrai ou plus vrai que la pensée initiale. Vers soi – Vers l’autre – Vers l’opposé
« Vous traversez le désert à pied. Il fait beau. Vous baissez les yeux et vous voyez un énorme serpent à sonnette. Vous faites un bond en arrière, votre cœur bat la chamade, la peur vous paralyse… Le soleil se cache derrière un nuage et vous baisez à nouveau les yeux. Ce n’est pas un serpent… c’est une corde. La prise de conscience, c’est ça : plus jamais vous ne vous ferez peur avec cette corde. C’est impossible ! »
Laurence de Vestel – Novembre 2016 – ©Oltome.com
Si vous aimez Katie Byron, ce dont je ne doute pas, ne manquez pas « J’ai besoin que tu m’aimes : est-ce vrai ? »