Résumé du livre d’Elizabeth Kubler-Ross, « La mort est un nouveau soleil »
Quand la mort est une porte ouverte sur une autre vie
L’intégration de la mort dans sa pensée devrait permettre à l’homme de vivre de façon plus consciente et plus concentrée et le préserver de gaspiller trop de temps pour des choses sans importance.
Notre vie dans notre corps terrestre est une minuscule partie d’une existence individuelle globale qui va bien au delà de notre vie ici-bas.
I – Vivre et mourir
La mort est une naissance dans une autre existence. Lorsque que quelqu’un nous dit au revoir, ne refusez pas sa déclaration. La notion du temps n’est plus la même pour lui, et là, il vous dit tout ce qu’il voudrait vraiment vous communiquer. Vous avez peut-être la chance d’être la seule personne qui puisse prendre ses mots au sérieux.
Mourir, c’est déménager dans une plus belle maison. En trois étapes. Premièrement, lorsque le « cocoon », càd le corps, est endommagé de façon irréversible, il va libérer le papillon, votre âme. Deuxièmement, lorsque le papillon a quitté le corps, vous êtes nourrit en énergie psychique et non plus en énergie physique. Il n’y a plus lieu d’avoir peur de la mort : l’âme a quitté votre corps dont vous n’avez plus besoin. Vous pouvez apercevoir tout ce qui se passe sur le lieu de votre mort. Dans cette étape, vous voyez que vous êtes intact. Les aveugles peuvent voir, les estropiés peuvent marcher.. Les notions terrestres d’espace temps n’existent plus. Vous vous apercevez également que jamais vous ne pouvez mourir seul. Des gens que vous aimiez et qui sont morts avant vous vous attendent toujours. La troisième étape, est la prise de conscience que la mort n’est qu’un passage au bout duquel rayonne une lumière. Vous êtes alors rempli du plus grand amour que vous puissiez imaginer… inconditionnel et infini. Vous réalisez pleinement ce que l’homme aurait pu être, de ce que vous auriez pu être. Vous réaliserez que vous étiez votre pire ennemi, et toutes les occasions que vous avez laissé passer pour grandir. Vous révisez votre vie d’ici-bas qui n’est qu’une école par laquelle il faut passer… Ensuite, vous réalisez que mourir ne doit jamais être une souffrance.
II – La mort n’existe pas
Les meilleurs maîtres de ce monde sont les mourants. Toute souffrance est génératrice de croissance et grandir est la seule raison de notre existence sur terre.
Lorsque l’on sait qu’il ne reste que peu de temps à vivre, on peut faire les choses qu’on a vraiment envie de faire… On s’autorise enfin à écouter sa voix intérieure et son propre savoir et on sait ce qu’on doit faire de sa vie. Les patients qui ont fait l’expérience du seuil de la mort s’expriment avec bonheur et paix. Ils ont vécu un parfait moment d’intégralité et savent que jamais ils ne seront seuls. Ils n’ont par la suite plus aucune peur de mourir et retourner là où ils étaient.
Elisabeth Kübler-Ross, après avoir tiré les précieux enseignements de ces nombreux témoignages de fin de vie, estime que sa véritable tâche consiste à dire aux hommes que la mort n’existe pas. Elle nous invite à écouter notre moi profond afin de recueillir les dons qui nous sont donnés. Nous sommes tous coupables d’avoir détruit tant de dons de la nature, et coupables également d’avoir perdu toute spiritualité.
En s’ouvrant à la spiritualité et en perdant la peur, vous arriverez à une meilleure compréhension de la vie et à recevoir des révélations supérieures. Au fur et à mesure que nous entrons en contact avec notre être profond, nous rapprochons de notre entité intérieure, de notre moi spirituel, nous réalisons que nous sommes guidés par cette entité intérieure qui est la nôtre et qui représente cette partie immortelle que nous appelons âme.
Nous savons tous qu’il existe quelque chose de bien plus grand que nous qui a créé l’univers et la vie. Un moyen pour ne plus avoir peur est de savoir que la mort n’existe pas et que tout ce qui nous arrive dans cette vie sert un but positif.
III – La vie, la mort, la vie après la mort
Elisabeth Kübler Ross disait que dans chaque auditoire de 800 personnes, il y en avait au moins douze qui avaient fait l’expérience du seuil de la mort. Elles seraient prêtes à partager leur expérience si elles se savaient accueillies sans préjugés, sans critique, sans jugement. Apprenons à écouter avec notre cœur afin de comprendre et recevoir le merveilleux langage symbolique des mourants lorsque ceux-ci cherchent à nous confier leurs soucis, perceptions et savoir.
L’expérience du passage dans une autre vie s’appelle conscience cosmique. En présence de cette lumière qu’on peut appeler Dieu, Amour, Source, nous sommes enveloppés d’un amour total et inconditionnel empreint de compréhension et de compassion. Nous quittons le corps éthérique et reprenons la forme que nous avions avant d’être nés sur terre que nous aurons dans l’éternité lorsque nous nous unirons à la Source après avoir accompli notre destinée.
Chaque homme reçoit le don de sa singularité. La multitude des individus pourraient être comparée au nombre infini de flocons de neige qui tombent sur la terre et dont on sait qu’il n’y en a pas deux qui soient identiques et ce pour composer un tapis de neige parfait. La mort sera l’union à tous les morts dans la lumière de l’amour. La mort nous donnera totalement connaissance de cet immense Amour de toute éternité. C’est l’amour absolu et inconditionnel.
Laurence de Vestel ©oltome.com 2011
La mort est un nouveau soleil est un ouvrage scientifique et spirituel. Les expériences scientifiques du docteur Elisabeth Kübler-Ross tentent de démontrer que la mort est une porte ouverte sur une autre vie. Un magnifique travail d’espoir… Elisabeth Kübler-Ross disait que dans chaque auditoire de 800 personnes, il y en avait au moins douze qui avaient fait l’expérience du seuil de la mort. Si elles s’étaient senties accueillies sans préjugés, sans critique, sans jugement, elles auraient été prêtes à partager leur expérience.
Elisabeth Kübler-Ross est née en Suisse à Zurich, le 8 juillet 1926 et est décédée le 24 aout 2004 aux Etats-Unis. Elle est l’aînée de triplettes : elle pesait à peine un kilo à une époque où n’existait ni couveuse ni lait maternisé. D’emblée, elle a lutter pour survivre et pour son individuation. : « On ne s’attendait pas à ce que je vive. ». Elisabeth Kübler-Ross est devenue psychiatre et psychologue pour devenir la grande pionnière de l’approche des soins palliatifs pour les personnes en fin de vie. Figure de proue de la thanatologie moderne et de l’accompagnement des mourants. Elisabeth Kübler-Ross n’a eu de cesse de plaider pour une humanité plus aimante, ouverte sur les autres et confiante en la vie, persuadée que par delà la mort, un destin l’attend.