Résumé du livre de Clarissa Pinkola Estès « Le jardinier de l’Eden »
« Ce livre contient plusieurs histoires, qui s’emboîtent telles des poupées russes… Avant de vous raconter l’histoire de Ce qui ne peux pas mourir, je dois vous raconter celle de mon oncle, un vieux fermier, survivant des horreurs de la seconde Guerre mondiale en Hongrie. »
Cette histoire vraie débute à la fin de la deuxième guerre mondiale, lorsque Clarissa, 5 ans, va chercher son oncle, Zovar, à la gare. Zovar est un homme de foi et de bonté, jardinier dans l’âme.
Zovar lui raconte des tas d’histoires. Dont l’histoire de Cet homme qui raconta à son oncle alors qu’ils étaient enfermés dans les camps, que lorsque l’Armée étrangère était arrivée, les soldats lui dirent « Si tu nous donnes à manger, nous épargnerons les arbres qui t’appartiennent. Dis-nous lesquels sont à toi et nous les épargnerons ». Cet homme répondit : « Tous les arbres que vous voyez, aussi loin que votre regard porte, tous ces arbres m’appartiennent… » Les soldat se vengèrent et jetèrent Cet homme à terre et mirent le feu à l’immense parcelle de bois mort au centre des sapins les plus hauts. En quelques minutes, les plantations n’étaient plus que des cendres. Mais qu’à cela ne tienne… il sait que sur les terres les plus désolées, la vie renaît toujours.
Zovar connaissait les terres de la famille comme personne… la moindre rivière, le moindre champs, le moindre jardin… Pour lui, le jardin d’Eden et partout où nous nous trouvons sur cette terre. « En beaucoup d’endroits on a recouvert l’Eden mais on peut le reconstituer. Partout où le sol est épuisé, maltraité, ou laissé en friche, il y a l’Eden en dessous ». Clarissa comprend grâce à son oncle « que ce sol dont dépendaient notre nourriture, notre repos, notre gagne-pain et la fête du regard, devait être traité comme nous aimerions que chacun se comporte avec lui-même et avec les autres. Tout ce qui arrivait au champ, nous arrivait aussi, en quelque sorte. » Zohar confie ainsi à la petite Clarissa au travers de ses histoires, le terreau fertile de la tradition familiale, la plus belle des leçons de sagesse, un histoire qui soigne… les mots sont semences.
Tout allait bien jusqu’au moment où des employés des Ponts et Chaussées sont venus annoncer la construction d’une autoroute qui devait passer dans les environs. Des forêts et des champs entiers nécessaires à l’existence des habitants allaient être annexées… L’oncle Zovar fut prit de folie. Il mit feu au champ et le lendemain matin, alors que le champs fumait encore, il expliqua à Clarissa : « Tu vois ce sol noirci et tout brûlé ? Bientôt, il donnera et si richement que tu n’en croiras pas tes yeux. » En effet, eu fil du temps, le champ que le feu avait ouvert attira à lui les étrangers et les semences dont il avait exactement besoin. Et il fut bientôt la vivante image d’une petite parcelle de l’Eden restauré. Un Eden que chacun a au fond de soi…
Le jardinier de l’Eden de Clarissa Pinkola Estés est un « conte de sagesse à propos de Ce qui ne peut mourir ». A lire absolument ! C’est beau, frais, émouvant et raconté par une des plus grandes conteuses du monde. Un petit bijou d’une centaine de page ! Un livre qui illustre à merveille que la vie est toujours la plus forte. Un magnifique message d’espoir à mettre en toutes les mains. Nous ne demanderons plus où se trouve l’Eden ! Il est partout pour celui qui sait le voir…
« C’est dans les endroits les plus nus que la semence nouvelle, porteuse de foi, vient s’enraciner le plus profondément. » C.P. Estés
« Ce livre contient plusieurs histoires, qui s’emboîtent telles des poupées russes… Avant de vous raconter l’histoire de Ce qui ne peux pas mourir, je dois vous raconter celle de mon oncle, un vieux fermier, survivant des horreurs de la seconde Guerre mondiale en Hongrie. »
Cette histoire vraie débute à la fin de la deuxième guerre mondiale, lorsque Clarissa, 5 ans, va chercher son oncle, Zovar, à la gare. Zovar est un homme de foi et de bonté, jardinier dans l’âme…