Résumé du livre Osons de Nicolas Hulot
« Nous sommes emportés comme dans un fleuve en crue vers notre tragédie. J’ai vu le vivant disparaître comme le sable dans la main. » Nicolas Hulot
En détruisant la nature, nous condamnons notre propre sort.
Le fatalisme des uns provoque le fanatisme des autres.
La crise climatique est l’ultime injustice !
Un autre monde est possible et le changement est déjà en marche.
La violence capitaliste a colonisé tous les cercles de pouvoirs.
« Osons dire que nos crises n’en sont qu’une : une crise de l’excès. »
OSONS !
. L’action plutôt que les déclarations.
. L’ambition plutôt que la résignation.
. Renouer avec l’espoir et croire en la noblesse de l’âme.
. L’humilité et la modération.
. Nous affranchir du pétrole, du gaz, du charbon.
. La protection plutôt que la prédation.
. Reprendre la main sur la finance qui ignore l’intérêt général.
Appel aux jeunes ! Oser :
. Méditer sur la notion du sens.
. Déranger le clan des parvenus, l’insolence et l’utopie.
. Accompagner le changement que vous voulez voir naître.
. Ecouter, vous informer pour comprendre et inventer un avenir collectif.
. Exiger l’équité entre les humains.
. L’amour, la plus renouvelable des énergies.
12 propositions à l’intention des décideurs politiques
- Réguler la finance : le secteur financier détourne une part croissante des ressources financières mondiales de l’économie réelle. 800 millions de personnes souffrent de malnutrition ! En 2015 la France imposera aux institutions financières de tenir compte des investissements « verts ».
- Mettre l’économie au service des humains : la politique doit reprendre la main sur l’économie pour préserver la paix, développer le lien social, et assurer les besoins fondamentaux de tous. L’énergie humaine doit être réorientée vers les projets de transports en commun, énergies renouvelables, mobilités partagées, stockage de l’électricité…
- Mettre fin aux abus des multinationales : celles-ci doivent assumer leur responsabilité fiscale. Il faut faire évoluer le droit pour que les multinationales et leurs principaux actionnaires soient reconnues légalement et pénalement responsables des violations de droits humains et des dommages environnementaux provoqués par leurs activités à l’étranger.
- Produire et consommer dans un cercle vertueux : il s’agit aujourd’hui de passer d’une économie du gaspillage à une économie circulaire.
- Démazouter les investissements : pour limiter le réchauffement climatique à 2° il faudra renoncer à exploiter les 2/3 des réserves d’énergies fossiles connues à ce jour. Les investisseurs doivent renoncer aux investissements dans les énergies fossiles.
- Intégrer la pollution au prix ce vente : une « contribution climat-énergie » sur un produit polluant permettra à l’acteur économique de changer de comportement ou d’en payer le prix. Pénaliser ce qui pollue, favoriser ce qui protège.
- Garder sa couleur bleue à la terre : l’océan est en train de mourir. Il faut sanctuariser des zones maritimes et intégrer l’océan dans les financements climats.
- Préserver les sols, supports de la vie : la désertification touche 40% des terres émergées : déforestation, surpâturage, excès de labour, arrachage des haies, pesticides, défauts de recyclage… Développer l’agroécologie est impératif !
- Nourrir sans détruire : ce que propose l’agroécologie heurte de plein fouet les intérêts de certaines multinationales. Les paysans doivent être rémunéré en fonction de la qualité de leurs produits et pratiques.
- Renforcer la justice sociale pour combattre le dérèglement climatique
- Réinventer la démocratie : amener les acteurs à réfléchir de manière à diffuser et partager les bonnes pratiques en matière d’environnement.
- Donner une gouvernance mondiale à l’environnement : une Organisation mondiale de l’environnement (OME) pourrait assurer la coordination des accords environnementaux existants, veiller à ce que les intérêts à moyen terme de l’humanité ne passent pas au second plan, et placer au centre des préoccupations la préservation des biens communs nécessaires à la survie de l’humanité.
Chefs d’Etat, OSEZ ! Ce qu’il faut faire est connu et ne dépend que de votre courage politique !
Pour la plupart d’entre nous, les « petits gestes » quotidiens sont devenus des réflexes. Mais l’ampleur du problème et son urgence nous imposent d’aller encore plus loin. Voici 10 exemples d’engagements individuels :
- Se déplacer à plusieurs ou sans moteur
- Réfléchir à deux fois avant de prendre l’avion
- Manger moins de viande et de meilleure qualité
- Mettre fin a u gaspillage alimentaire
- Mettre son argent au vert
- Choisir une électricité 100% renouvelable
- Agir contre le gaspillage énergétique
- Agir pour la nature
- Partager
- Militer et s’impliquer pour le climat
Et vous ?
Quel est votre engagement, à votre niveau, pour combattre le dérèglement climatique ?
Laurence de Vestel, Octobre 2015 – © Oltome.com
Osons ! Plaidoyer d’un homme libre… Osons, est un verbe que Nicolas Hulot connaît bien ! Belle transition du Nicolas Hulot qui ose tout dans ses émissions Ushuaïa au Nicolas Hulot d’aujourd’hui, plus mûr, qui ose, s’adresser à tous les habitants de la planète pour la sauver. Nicolas Hulot est un homme de défi. A l’aube de la COP 21, il a 60 ans, et à la veille du défi plus important de sa vie. Nous éveiller ! Osons sortir de notre consumérisme, de notre petit confort, de nos oeillères, de notre paresse. Un homme qui en sait indiscutablement long et qui mérite que nous honorions son combat courageux en écoutant le message que lui a confié la nature et qu’il nous transmet avec humilité.