« Avec mes frères, nous avons toujours été unis et solidaires, soudés par les joies de l’enfance et les ambitions de la jeunesse. Lorsque David, l’aîné, l’auteur du best-seller Anticancer, rechute de sa tumeur, toutes nos forces sont mobilisées et nous l’accompagnons jusqu’au bout de son plus grand défi. Il nous avait dit, l’avait écrit : la mort n’est pas injuste. Pourtant, du fond de ma tristesse, confronté à cette disparition trop soudaine bien qu’annoncée, je ne pouvais que m’interroger sur le sens de l’existence : avais-je pleinement vécu ? aurais-je des regrets à la fin ? Et je me souvins de cette fameuse phrase de Confucius que citait notre frère Émile : « On a deux vies, et la deuxième commence lorsqu’on se rend compte qu’on n’en a qu’une. » Je suis alors allé à la rencontre d’un vieil ami de David, Yves, un homme de quatre-vingt-huit ans, d’une expérience de vie admirable doublée d’une profonde sagesse. « C’est un prince », m’avait-on dit. C’est avec lui que j’entrepris cette recherche de sens. »
Quatre frères, un ami, et la recherche du sens de la vie est un récit bouleversant, un témoignage plein d’espoir et une réflexion à la fois spirituelle et scientifique sur notre quête du bonheur et notre destin commun face aux défis écologiques et technologiques qui s’annoncent.
« Quatre frères, un ami et la recherche du sens de la vie » est le très beau et profond témoignage de Franklin Servan-Schreiber cinq après le décès de son frère aîné, David Servan-Schreiber. Une touchante réflexion suscitée par un bouleversement de vie. Franklin s’interroge sur le sens de la vie en général et plus particulièrement de la sienne ? Pourquoi faut-il attendre un bouleversement dans sa vie pour s’interroger sur le miracle de l’existence et la vivre en conscience à chaque instant ? Le magnifique témoignage très humain de la douleur de perdre un proche et de ce que la perte suscite comme profonde interrogation au plus profond de chacun.
Extraits Psychologie Magazine
Quatre frères, un ami et la recherche du sens de la vie
Au-delà de l’accompagnement sans faille des frères et de la famille autour de l’aîné, des conversations intimes, des derniers plaisirs, de l’amour qui circule entre eux, Franklin ne parvient pas à admettre la mort de David. Il en cherche le sens. C’est la rencontre et le chemin parcouru avec un vieil ami de son frère disparu qui lui permet, peu à peu, de reprendre la conversation interrompue trop tôt. De transformer l’absurdité et l’apparente injustice de la perte de son aîné, en poursuivant, à sa manière, le chemin spirituel engagé. Transmission, transfiguration, permanence, vitalité traversent ce livre réconfortant, impossible à lâcher jusqu’à la dernière ligne. C.P.-D.