Résumé du livre de Richard Powers « Sidérations »
Théo Byrne s’occupe seul de son fils Robin, dont la Maman, Alyssa, vient de décéder dans un tragique accident de voiture. Alyssa était une activiste écologique convaincue qui se battait contre la souffrance animale et la disparition des espèces. Théo est astrobiologiste et recherche des traces de vie dans l’univers et créé des mondes où la vie est possible. Il embarque régulièrement Robin dans l’imaginaire astronomique et à bord d’exoplanètes répertoriées dans son guide. Ces voyages virtuels de toute beauté, dévoilent des formes de vie surprenantes. Des voyages qui permettent à Théo et Robin de nouer une vibrante et puissante relation père/fils. Ces voyages permettent à Robin d’oublier pour un temps ce que les hommes font de la Terre et de se protéger. Les connaissances de Robin sur la nature sont époustouflantes…
Robin semble a hérité de la révolte maternelle et de la curiosité scientifique paternelle. Mais Robin sombrent dans de terribles colères et vit un mal-être indescriptible dès qu’il voit des hommes blesser la Terre. Par l’intermédiaire d’un neurologue vers qui Théo se tourne, Robin est traité par une technique expérimentale proche du neurofeedback, une technique d’intelligence artificielle permettant de mieux décrypter le cerveau, de la cartographier, de contrôler les émotions et de le mettre en relation avec le cerveau de sa Maman. Grâce à cette technique Robin arrive à développer son l’empathie pour les animaux, les végétaux, et même les personnes qui n’ont pas encore compris comme elle peuvent être néfastes à l’environnement. Les résultats sont stupéfiants.
La dénonciation de Richard Powers de ce monde au bord du chaos politique et climatique est sublime.
Extraits :
« … Ca venait du bouddhisme, des quatre Incommensurables : « Il y a 4 choses bonnes qui méritent d’être pratiquées. Faire preuve de bonté envers tout être vivant. Demeurer constant et serein. Etre heureux du bonheur de toute créature. Avoir conscience que toute souffrance est aussi la nôtre. »
» Nous, les humains, mourrions d’envie d’avoir de la compagnie. Notre espèce était devenue si tragiquement avide de tout contact non-humain qu’elle provoquait des kilomètres d’embouteillages pour la simple vision fugace de toute créature intelligente et sauvage (ours). Personne n’a envie d’être seul. On s’est attaqué à eux (ours), on a tout confisqué. On mérite d’êtres seuls. »
» Face a la ruine qu’était globalement le monde, une empathie accrue entraînait une souffrance plus profonde. La vraie question, ce n’était pas pourquoi Robin dégringolait. C’était pourquoi nous restions, nous autres, si absurdement optimistes. »
« L’équipage du vaisseau étudia longuement ces gigantesques fleurs ondulantes, vertes et rouges et jaunes. Mais ils n’arrivèrent pas à comprendre ce que c’était, ni comment ça marchait. Ils voyaient des abeilles pénétrer dans les fleurs et les fleurs traquer le soleil. Ils voyaient les fleurs flétrirent et monter en graine. Ils voyaient les graines tomber et germer. S’il avaient compris, ça les aurait achevé. Parce que ils auraient compris. Que c’étaient les fleurs qui allaient quelque part. Pas les vaisseaux. »
« Nous donnons un sens à ce monde par le courage de nos questions et la profondeur de nos réponses. » Carl Sagan
« Sidérations » est un roman au coeur de l’actualité écologique. Richard Powers, est un écrivain hors norme ! Il signe ici un roman magistral, brillant d’intelligence et d’une force émotionnelle exceptionnelle. Avec une sensibilité à fleur de peau, il a su magnifiquement se mettre dans le personnage de Robin. Un enfant « autiste » de 9 ans, ultra sensible à ce qui se passe sur notre planète. Un véritable cri pour le désastre planétaire dont nous sommes la cause et que nous ne voyons pas, tellement déconnectés du vivant.
Théo Byrne s’occupe seul de son fils Robin, dont la Maman, Alyssa, vient de décéder dans un tragique accident de voiture. Alyssa était une activiste écologique convaincue qui se battait contre la souffrance animale et la disparition des espèces. Théo est astrobiologiste et recherche des traces de vie dans l’univers et créé des mondes où la vie est possible. Il embarque régulièrement Robin dans l’imaginaire astronomique et à bord d’exoplanètes répertoriées dans son guide. Ces voyages virtuels de toute beauté, dévoilent des formes de vie surprenantes. Des voyages qui permettent à Théo et Robin de nouer une vibrante et puissante relation père/fils. Ces voyages permettent à Robin d’oublier pour un temps ce que les hommes font de la Terre et de se protéger. Les connaissances de Robin sur la nature sont époustouflantes… Robin semble a hérité de la révolte maternelle et de la curiosité scientifique paternelle. Mais Robin sombrent dans de terribles colères et vit un mal-être indescriptible dès qu’il voit des hommes blesser la Terre. Par l’intermédiaire d’un neurologue vers qui Théo se tourne, Robin est traité par une technique expérimentale proche du neurofeedback, une technique d’intelligence artificielle permettant de mieux décrypter le cerveau, de la cartographier, de contrôler les émotions et de le mettre en relation avec le cerveau de sa Maman. Grâce à cette technique Robin arrive à développer son l’empathie pour les animaux, les végétaux, et même les personnes qui n’ont pas encore compris comme elle peuvent être néfastes à l’environnement. Les résultats sont stupéfiants.
La dénonciation de Richard Powers de ce monde au bord du chaos politique et climatique est sublime.